Le CBD est un composé miraculeux issu de la plante de cannabis qui n’a cessé de gagner en popularité pour ses vertus thérapeutiques. Il est disponible dans la plupart des pharmacies, ce qui le rend accessible à toutes les personnes qui veulent le tester. Le marché du CBD en Europe était estimé à 2.2 milliards d’euros en 2022. Ceci est probablement dû aux différentes déclinaisons sous formes de plantes, de fleurs ou encore d’e-liquide. Par ailleurs, il a été annoncé qu’un cadre légal du CBD a été clarifié trouver pour l’année 2023. Mais alors qu’en est-il réellement de cette nouvelle législation ? Nous allons donc tout vous expliquer.
La consommation de fleurs et de feuilles de CBD autorisée
L’interdiction de la vente de fleurs et de feuilles de CBD était en discussion depuis début de l’année 2022. Cependant, le conseil d’État a décidé en fin d’année dernière de mettre un terme à l’arrêté de décembre 2021 qui interdisait la vente de fleurs et de feuilles de CBD. En effet, il a été reconnu que le cannabidiol n’est pas un stupéfiant, car il ne possède pas d’effet psychotrope à la différence du THC. En revanche, il a été admis que le cannabidiol a des propriétés qualifiées de relaxantes et de décontractantes. Cette nouvelle règlementation permet ainsi de consolider un peu plus la réglementation concernant les produits à base de cannabidiol. Quoi qu’il en soit, il est particulièrement important de toujours veiller à acheter le CBD le moins cher du net qui sera dans tous les cas toujours de bonne qualité.
Une nouvelle vision du CBD légal
Le conseil d’État spécifie lors d’une réunion du 29 décembre 2022 que les nombreux produits à base de CBD commercialisés en France peuvent le rester. Il admet également que des nouveaux produits tels que des tisanes ou encore des bonbons à base de cannabidiol peuvent également être autorisés à la vente. La seule condition est qu’ils doivent tous respecter la teneur en THC en vigueur. En effet, celle-ci ne doit pas être supérieure à 0,3 %.
Des tests pour différencier les variétés de cannabis
En 2021, le ministre des Solidarités et de la Santé avait stipulé que la circulation des fleurs et des feuilles de cannabis avec et sans propriétés stupéfiantes se ressemblaient énormément. Il avait donc ajouté que cela compromettait grandement l’efficacité de la politique de la lutte contre les stupéfiants. Cependant, le conseil d’État a expliqué que les fleurs et les feuilles peuvent être contrôlé grâce à des tests rapides qui permettent de dissocier les variétés qui présentant des propriétés stupéfiantes de celles qui n’en contiennent pas.
Une légalisation encadrée du cannabis récréatif
Lors de son assemblée du 23 janvier 2023, le Conseil économique, social et environnemental a adopté un projet d’avis sur la législation qui interdit la consommation et la vente de cannabis récréatif. Il constate que la législation en vigueur n’a pas absolument pas atteint les objectifs de santé et de sécurité publique promises. En effet, il a été prouvé que la France est le pays de l’Europe qui compte le plus de consommateurs de stupéfiants. Ceci peut être principalement dû au fait que c’est un des pays les plus répressifs en ce qui concerne le CBD. Pour pallier ce problème, le CESE propose donc de favoriser la prévention au lieu d’avoir constamment recours à la répression. Il propose par conséquent de ne plus sanctionner pénalement l’usage et la culture du cannabis à usage personnel, mais aussi de retirer les fichiers de police et les casiers judiciaires de ceux qui en détiennent. De plus, il suggère également de développer des points de vente contrôlés uniquement à destination des personnes majeures.
La législation du CBD a beaucoup évolué en France ces derniers temps. En effet, la consommation de cannabidiol est de plus en plus vue comme étant bénéfique pour la santé. Sa vente est alors autorisée sous toutes les formes et de façon beaucoup plus libre.
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